Dix conseils pour prévenir les allergies aux acariens
Les acariens sont des animaux microscopiques qui ressemblent à des araignées et vivent dans la poussière de la maison. Comme ils sont très petits, ils ne sont pas visibles à l’œil nu. Et heureusement! Sinon vous n’oseriez probablement pas vous glisser dans votre lit! Saviez-vous que des dizaines de milliers de ces bestioles y grouillent? Les acariens se développent davantage dans un environnement poussiéreux, chaud et humide, où ils se nourrissent de cellules mortes de notre peau. Les matelas, les couettes et les oreillers sont leurs endroits préférés.
Les principaux symptômes
Les personnes sont généralement allergiques aux déjections des acariens, qui forment de minuscules particules de poussière flottant dans l’air. Au moindre mouvement dans le lit, ces particules sont inhalées. L’allergie aux acariens provoque principalement des symptômes au niveau des muqueuses du nez, des yeux et des poumons:
- un nez qui coule ou qui est bouché
- des yeux rouges et larmoyants avec une sensation de démangeaison
- des crises d’éternuement
- une toux qui chatouille
- une oppression thoracique, une respiration sifflante
- de la fatigue et des problèmes de sommeil
- de l’eczéma (plaques rouges sur la peau qui démangent)
- de l’asthme
Les symptômes apparaissent généralement la nuit et le matin, car c’est à ce moment-là que nous sommes exposés aux acariens (à leurs déjections) pendant de longues périodes. L’allergie aux acariens doit être prise au sérieux, car les symptômes s’aggravent souvent si rien n’est fait pour y remédier.
Une période propice
L’allergie aux acariens est la deuxième allergie la plus fréquente après le rhume des foins. Les symptômes sont similaires, mais contrairement au rhume des foins, l’allergie aux acariens n’est pas saisonnière. Il existe toutefois une période propice: en automne, on remet le chauffage en route, on aère moins et il fait plus humide. Résultat, le nombre d’acariens augmente, et les symptômes de l’allergie sont plus importants.
Les acariens sont présents dans toutes les maisons. Il est pratiquement impossible de les éliminer complètement, mais certains gestes vous permettront de réduire considérablement leur nombre (et vos symptômes). Un bon conseil? Maintenez un environnement sec et dépourvu de poussière, surtout dans la chambre à coucher car les acariens aiment s’y installer et nous y passons beaucoup de temps.
Une période propice
En adoptant les bons gestes préventifs, les personnes allergiques aux acariens peuvent mener une vie plus confortable et plus saine. Les conseils suivants visent principalement à empêcher les acariens de pénétrer dans la chambre à coucher, mais la plupart d’entre eux s’appliquent également aux autres pièces de la maison.
- Aérez la chambre à coucher tous les jours: ouvrez les fenêtres pendant au moins 10 minutes pour faire baisser la température et l’humidité.
- Ne faites pas le lit directement après le lever. Cela permettra à la sueur de s’évaporer.
- Lavez les draps, les housses de couette et les taies d’oreiller au moins une fois tous les 15 jours à 60 degrés. Les acariens ne survivent pas à cette température.
- Dans la mesure du possible, ne laissez pas les tapis, les animaux en peluche et autres nids à poussière dans la chambre à coucher.
- Lavez régulièrement les peluches à 60 degrés ou mettez-les au congélateur pendant 48 heures.
- Lavez les rideaux une fois par an.
- Utilisez un chiffon humide pour dépoussiérer et un aspirateur équipé d’un filtre HEPA ou ULPA.
- Rangez les vêtements et autres affaires dans des armoires fermées afin de réduire l’accumulation de poussière.
- Ne laissez pas les animaux domestiques entrer dans la chambre à coucher.
- Utilisez des housses anti-acariens pour votre matelas, votre couette et votre oreiller si les conseils ci-dessus ne suffisent pas.
Demandez conseil à votre pharmacien
Si les symptômes persistent ou s’aggravent, demandez l’aide d’un professionnel. Votre pharmacien peut vous conseiller des produits pour soulager les symptômes, par exemple des gouttes oculaires antiallergiques, des sprays nasaux ou des comprimés. Il peut également vous orienter vers votre médecin traitant ou un allergologue pour un diagnostic précis (via un test cutané ou une prise de sang) et un traitement adapté.